Sohan pleurait quand Osho partit à la fin d'un camp de méditation à Matheran, il lui promit alors que, puisqu'il n'avait rien d'autre à lui donner en échange de ses larmes, il lui enverrait chaque jour une lettre... et qu'elle devrait les garder pour qu'un jour, elles puissent être publiées.
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« L'homme est né dans l'esclavage. Nous sommes nés esclaves de nous-mêmes. Nous venons dans ce monde, emprisonnés dans les chaînes du désir, fermement maintenus par ces chaînes subtiles. Nous avons été de tels esclaves dès la naissance. C'est quelque chose de donné par la nature, nous n'avons rien à faire pour l'obtenir. L'homme découvre simplement qu'il est un esclave. La liberté doit être gagnée et seul celui qui lutte et s'efforce vers elle la trouvera. Pour la liberté, un prix doit être payé. Dans la vie rien de valeur n'est gratuit. Cet esclavage que la nature vous a donné n'est pas un malheur; il le serait seulement si nous échouions à gagner notre liberté. Il n'y a rien de mal à être né esclave, mais ce qui serait vraiment regrettable ce serait de mourir esclave. Si vous ne trouvez pas la liberté intérieure, rien dans la vie n'aura de signification ou de plénitude. On peut vous avoir donné la vie, mais si vous restez piégé dans une prison de désirs, si vous ne connaissez jamais le ciel libre de la conscience, alors vous ne connaîtrez jamais la vie. Il n'y a aucune différence entre quelqu'un qui est prisonnier du désir et un oiseau prisonnier d'une cage. C'est seulement quand votre conscience est libre du désir que vous entrez dans le monde de la vraie vie.
Si vous voulez connaître la vérité, devenez maître de vous-même. La victoire sur la vérité n'est pas pour quelqu'un qui succombe à son propre soi. » Osho